Bergerac : le bébé retrouvé mort dans des toilettes était en vie
Publié : 4 mai 2022 à 11h54 par Matthieu Morin
Gare de Bergerac
Crédit : Wikimedia Commons - Stefi123
L’autopsie pratiquée à Bordeaux montre que le petit garçon a respiré
Choc, incompréhension, indignation. La révélation de cette affaire en début de semaine a été très commentée sur les réseaux sociaux. Pour rappel, vendredi 29 avril en gare de Bergerac, une femme de ménage retrouve, au fond de la cuvette des toilettes pour personnes à mobilité réduite, le corps sans vie d’un nouveau-né. Des traces de sang et de placenta seront retrouvées sur place. Rapidement, les enquêteurs se sont mis à la recherche de la génitrice de l’enfance, ainsi que des circonstances du drame.
Ce mardi 3 mai à l'Unité de médecine légale thanatologique du CHU de Bordeaux a eu lieu l’autopsie du corps du petit garçon. D’après la procureur de la république de Dordogne, les premiers résultats indiquent que ce nouveau-né de sexe masculin est “né vivant”, "sans signe de prématurité excessive", et a “respiré”. Les analyses n’ont en revanche pas pu déterminer avec certitude les circonstances exactes du décès, qui ne serait pas dû à une "cause traumatique" mais à "une défaillance cardiorespiratoire aiguë" dont l'origine reste inconnue. Le parquet de Périgueux indique cependant un “contexte de submersion”.
Dans la foulée, l’enquête a avancé et les autorités ont pu mettre la main sur la mère présumée de l’enfant, qui a été placée en garde à vue pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans. Une autre personne a aussi été placée en garde à vue mais on ne sait pas s’il y’a un lien avec l'enfant ou sa mère présumée. L’intervention dans cette affaire d’une tierce personne n’est pas exclue.