"Januhairy" : on vous explique l'origine de ce défi qui incite les femmes à ne pas s'épiler tout au long du mois de janvier
4 janvier 2024 à 18h00 par Lucas Pierre
Laura Jackson, étudiante britannique à l'origine du Januhairy.
Crédit : Capture d'écran Instagram / @Janu_hairy
Lancé en 2019, le Januhairy se démocratise auprès des femmes. L'idée, à l'instar d'un Dry January, est de ne pas s'épiler tout au long du premier mois de l'année pour assumer sa pilosité.
Pour être heureux, vivons poilus ! C'est en quelques sortes le message que prône le "Januhairy", contraction des termes anglais "January" et "hairy" – respectivement "janvier" et "poilu". Le mouvement, lancé en 2019 par une étudiante britannique en arts dramatiques, propose aux femmes de ne pas s'épiler tout au long du mois de janvier. Objectif : s'affranchir des normes qui voudraient que toute femme soit dénuée de poils pour être belle.
"L'idée n'est pas de lancer une campagne de haine contre celles et ceux qui ne comprennent pas qu'avoir des poils est tout à fait normal, avait expliqué Laura Jackson, au moment de lancer ce mouvement sur une publication Instagram, mais plutôt d'apprendre à mieux se connaître soi-même et les autres".
Laura Jackson avait eu l'idée, en 2018, alors qu'elle ne s'était volontairement pas épilée durant une certaine période afin de réaliser une performance pour son diplôme de théâtre. "Il y a des aspects qui m'ont vraiment ouvert les yeux sur le tabou de la pilosité féminine [...] je me suis sentie libérée. J'ai commencé à avoir davantage confiance en moi", avait-elle expliqué.
Le "Januhairy" s'inspire d'autres modèles du même type, à l'instar d'un "Dry January". Concrètement, un mois de janvier durant lequel on ne consommerait pas une goûte d'alcool. Ce mouvement est même devenu une réelle campagne de santé publique pour sensibiliser aux bienfaits de l'abstinence d'alcool. En France, le mois de novembre est même devenu le "Mois sans Tabac", pour inciter quiconque à arrêter - ou, du moins, ne pas commencer - de fumer.