La décrue du covid se confirme dans la région

Publié : 13 mai 2022 à 12h01 par Matthieu Morin

Une personne tient un masque - photo d'illustration

Crédit : Pixnio

La Nouvelle-Aquitaine passe sous la barre des 300 cas pour 100.000 habitants

La tendance de l’épidémie de covid est à la baisse depuis plusieurs semaines. La campagne de vaccination, les gestes barrières, le retour des beaux jours aussi ont favorisé la diminution des cas de covid recensés dans l’hexagone. C’est la région Île-de-France qui affiche le taux d’incidence le moins élevé depuis plusieurs jours, avec, d’après les dernières données de Santé Publique France relevées ce vendredi 13 mai, 266 cas pour 100.000 habitants. La région Nouvelle-Aquitaine n’est pas loin derrière et est passée sous la barre des 300, avec 290 cas covid pour 100.000 habitants. La moyenne de France métropolitaine est à 387.

Les néo-aquitains sont plutôt bons élèves en matière de vaccin, avec environ 81% des habitants vaccinés et près de 64% ont une dose de rappel. La tension hospitalière baisse forcément. Selon un communiqué de l’Agence Régionale de Santé, il resterait environ 1.281 cas covid hospitalisés dans la région, dont 97 en soins critiques. Environ la moitié des patients sont des personnes âgées de plus de 80 ans.


 


Plus dans le détail, c’est en Gironde que l’on trouve le taux d’incidence le plus bas de la région. Le département retrouve des niveaux comparables au mois de novembre dernier, juste avant la dernière vague de cas covid de cet hiver, avec un peu plus de 250 cas pour 100.000 habitants. À l’inverse, c’est toujours dans les Landes que ce taux est le plus élevé de Nouvelle-Aquitaine, avec un taux à 357.

Des améliorations qui ont conduit le gouvernement et le ministre de la Santé à l’abaissement de certaines mesures sanitaires ces dernières semaines. Il y’a quelques jours, Olivier Véran annonçait la fin du masque obligatoire dans les transports en commun (bus, tram, train, …), ainsi qu’à l’intérieur des avions et aéroports de l’Union Européenne. Le masque en revanche reste obligatoire dans les hôpitaux et peut être imposé dans les établissements médico-sociaux, comme les EHPAD, les pharmacies ou les labos d’analyses médicales.