Le notaire, un rôle d’accompagnateur dans une succession

Avant un mariage, lors d’une transaction immobilière et pour une succession, les notaires accompagnent nos vies lors de moments marquants. La succession en fait donc partie, mais que fait concrètement le notaire lorsqu’un de nos proches disparaît ? Il y a deux missions principales.

La première commence dès l’ouverture du dossier, comme l’explique Maître Laurent Peybernes agit pour la Chambre des Notaires de Dordogne : « on pose des questions sur le patrimoine du défunt, on regarde s’il y a un testament pour définir ensuite qui est l’héritier de la succession. Lors d’un second rendez-vous avec l’entourage, c’est une mise au point et la signature de l’acte de notoriété pour définir qui accepte ou non la succession. Se pose également la question du patrimoine et des biens immobiliers afin de transmettre les droits du défunt ». 

Le notaire a une deuxième mission. Elle consiste à déposer une déclaration de succession - dans les six mois après le décès - auprès de l'administration fiscale. Ce document a pour but de dire s’il y a, ou non, des droits de succession pour les héritiers. Le notaire accompagne par ailleurs les personnes dans les démarches diverses. « Le compte en banque du défunt est bloqué et on paie pas mal de factures pendant cette période », synthétise Maître Peybernes.

Faut-il faire son testament ? 

Qui dit succession dit aussi testament. Sachez qu’il est possible d’en faire à tout âge et tout au long de sa vie. « Nous n’avons pas les mêmes idées de transmission à 40 ans qu’à 70 ans », illustre Maître Maylis Bauchiero. Bon à savoir : chaque testament peut être révoqué par un autre.

Bien évidemment, le testament est là pour apporter quelque chose en plus, au-delà du cadre légal. Si vous avez deux enfants et que vos biens doivent revenir à parts égales à vos deux enfants, le cadre légal est donc suffisants. Pour vous aiguiller, les notaires sont référencés sur le site de la Chambre des Notaires de Dordogne.