Fin des jauges : l'Union Bordeaux Bègles va retrouver ses supporters

"Quand il y a les jauges on est très tristes, et quand elles sont levées on est très contents !". Voilà le résumé de Laurent Marti, président de l'UBB, alors que les jauges dans les stades sont finalement levées en ce 2 février. Bloqué à 5 000 sepctateurs, le Stade Chaban Delmas va pouvoir accueillir ses 33 000 supporters (ils sont 25 000 en moyenne sur les matchs). Le président de l'UBB ne cache pas sa satisfaction : "il y avait des conséquences émotionnelles et affectives. Ce n'est pas la même ambiance, les victoires n'ont pas la même saveur". 

Et puis il y a eu bien sûr des conséquences financières : "on ne remplit pas le stade, on n'accueille pas les partenaires dans des conditions optimales...et puis on ferme la buvette". Ces mesures ont été source d'une certaine frustration. 

"Très rapidement on a senti que cette mesure était prise mais qu'on doutait de son efficacité. Et on se dit quand même, on est en plein air, dans un stade de centre-ville donc avec plein de moyens pour y accéder, on ne créé par d'attroupement. Il y a le pass sanitaire puis le pass vacinal. Les gens sont masqués. On se dit 'mais quel est le risque de contagion?" 

Autre point qui a prticulièrement frustré Laurent Marti, la fermeture de la buvette. "On nous dit qu'elle doit fermer. Et à 50 mètres de l'entre du stade, vous avez une brasserie, qui adore les jours de match parce qu'elle est bien remplie, mais qui n'est pas partenaire de l'UBB. Et elle pouvait rester ouverte. Il fallait dire à nos supporters 'dès que vous avez fait 50 mètres, attention Omicron redevient dangereux. Mais 50 mètres plus loin, c'est bon vous pouvez consommer dans un bar'". 

Dans son malheur, le club a eu la chance de n'avoir que deux matchs impactés par la jauge. La prochaine rencontre à domicile, face au Racing 92 le 20 février, pourra cette fois se faire à pleine capacité.