L'Euro de football a boosté les paris sportifs

Les cacluls ne sont pas encore finis, mais selon Christian Kalb, fondateur de CK consulting, les mises "pourraient représenter environ un milliard d'euros" rien qu'en France. En effet, selon un sondage Harris Interractive pour l'ANJ (Autorité Nationale de régulation des jeux en ligne), près de 48% des Français se disaisent susceptibles de parier juste avant le début de la compétition.

Vu comme un moyen facile de gagner de l’argent, les paris sportifs font désormais partie du quotidien. Le phénomène a d’ailleurs pris de l’ampleur grâce à des pronostiqueurs sur les réseaux sociaux, également appelés « tipsters ». L'Euro, comme le Mondial, sont des périodes essentielles pour recruter des joueurs et faire découvrir cette nouvelle manière de parier.

La révolution en ligne

Et dire que jusqu'en 2010 pourtant, les paris sportifs étaient interdits en France, à l'exception de l'ancien ticket de la Française des jeux souvent écrit sur une table de bistrot. Depuis, outre une facilitation des jeux via smartphone, quatre nouveaux opérateurs sont apparus récemment, portant leur nombre total à 15.

En France, la dépense nette annuelle par habitant en paris sportifs s'élève aujourd'hui à environ 25 euros, pour comparaison : c'est autour de 200 euros à Hong-Kong, 55 euros au Danemark, 50 euros en Grèce ou encore 35 euros au Royaume-Uni. La France dénombre aujourd'hui 2,5 millions de comptes joueurs actifs, au premier semestre 2021, sur les plateformes de paris sportifs en ligne autorisées dans l'héxagone.

Pour rappel, c'est la finale de la coupe du monde 2018, France-Croatie, qui détient le record de mises engagées par les parieurs français sur un seul match : 67 millions d'euros ! On peut dire qu'il n’y a pas que de la chance quand il s’agit de gagner aux paris sportifs. Il faut plutôt parler de technique ou de méthode pour permettre d’avoir de bons résultats. Vous les trouverez sans difficulté sur Internet.