Un internaute diffuse une vidéo montrant une fête au ministère de l'Enseignement Supérieur (vidéo)

Publié : 6 avril 2021 à 16h00 par A.L.

WIT FM
Une fête organisée au Ministère de l'Enseignement supérieur.
Crédit : Capture d'écran Twitter @@ton_breu

Ce lundi 5 avril, un internaute a dévoilé une vidéo de quelques personnes faisant la fête au ministère de l'Enseignement Supérieur le 29 janvier dernier. Une séquence qui a très vite fait le tour des réseaux sociaux et qui a poussé le cabinet de la ministre à réagir.

Comme le relate le site du Ministère de l'Intérieur, depuis le 15 décembre dernier, plus de 8 000 rassemblements interdits ont eu lieu sur le territoire français dont 354 rassemblements festifs clandestins. Et si, parmi eux, avait eu lieu une fête secrète au ministère de l’Intérieur ? En effet, alors que certains ministres auraient récémment participé à des dîners clandestins dans la capitale, un internaute vient de diffuser une vidéo très embarrassante sur Twitter.

Datées du 29 janvier, les images dévoilent une fête se déroulant dans le pavillon Boncourt, dans le 5e arrondissement de Paris. En effet, la vidéo, filmée depuis un bâtiment situé en face, montre une fenêtre du ministère de l'Enseignement Supérieur où l'on aperçoit plusieurs personnes en train de danser"Petite 'bamboche' organisée au ministère de l'enseignement supérieur…", a écrit l'auteur de la vidéo, précisant que la séquence avait été "filmée le 29 janvier 2021 aux alentours de 22 h…".

Le ministère de l'Enseignement Supérieur s'explique

"C’était un vendredi soir, il était 22 h passé. Il s’agissait d’un moment de convivialité entre quelques collaborateurs, qui se trouvaient dans une cuisine partagée" a expliqué le cabinet de Frédérique Vidal. "C’est un moment de détente en marge d’une semaine de travail, il n’y a pas lieu de monter ça en épingle", a-t-il continué.

"On bascule dans quelque chose de dangereux et nuisible, dans une société de délation avec des personnes qui filment aux fenêtres des collaborateurs de cabinet qui bossent 16 h/jour, 7 jours sur 7, observant la vie au quotidien d’un ministère et attendant le moindre faux pas", a ensuite regretté le ministère contacté par 20 Minutes.