Le 2 janvier 2023, alors qu’elles attendaient à la gare Montparnasse (15e arrondissment de Paris), une mère et sa fille, originaires de Bordeaux, voient leur chat Neko s'échapper d'un sac de transport pour se retrouver sur les voies, sous un TGV à l’arrêt. Pendant 20 minutes, elles ont demandé aux contrôleurs d’empêcher le retard du train, espérant pouvoir sauver le chat. La procédure étant compliquée, le train en direction de Bordeaux a été autorisé à partir et le pauvre Neko n’a pas survécu. Les propriétaires, dévastées, se sont rapprochées de la fondation 30 millions d’amis, qui porte plainte pour actes de cruauté contre la SNCF.
"Ce n'est qu'un chat"
Les deux femmes et la fondation 30 millions d'amis considèrent que les agents ont fait preuve d’un manque d’empathie en laissant partir le train sachant qu’un chat se trouvait sur les rails. Selon l'une des propriétaires, les agents SNCF auraient d'abord répondu d'une manière assez choquante : « Ce n’est qu’un chat, et vous auriez dû le garder en laisse… »
Après avoir laissé le train prendre son départ, la société ferroviaire a proposé en guise de compensation… un billet gratuit pour rejoindre Bordeaux ! Suite aux nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, la SNCF s'est exprimée sur l'affaire, en se défendant de tout acte de cruauté :
« Il est extrêmement dangereux de descendre sur les voies car elles sont électrifiées. En parallèle, il y a des trains qui passent sur les voies. On peut chuter ou encore se blesser. En plus ce jour-là, c’était le retour des vacances donc il y avait beaucoup de monde dans la gare. On ne pouvait pas arrêter la circulation aussi facilement ».