Ce que vous ne savez peut-être pas sur les JO 2024
24 juillet 2024 à 11h49 par Iris Mazzacurati
Les jeux olympiques 2024, ça commence aujourd'hui...
Crédit : Anthony Levrot
Vous pensez ne plus pouvoir apprendre quoi que ce soit sur les Jeux olympiques qui débutent aujourd’hui ? Peut-être êtes-vous passé à côté de ces informations-ci...
Une police elle aussi venue des 4 coins du monde...
Ils viennent de l’Espagne, du Brésil, de la Corée du Sud ou encore du Mexique… Ils sont venus prêter main forte aux forces de l’ordre françaises.
Parce qu’un événement comme les J.O, ça se sécurise, d’autant plus dans un contexte d’urgence attentat.
Des policiers étrangers sont donc arrivés en France, un peu comme des forces françaises avaient été envoyées au Qatar pour la coupe du monde de football en 2022.
Quels sont leurs droits ?
En revanche, ils n’ont pas les mêmes droits que les policiers et gendarmes français. Par exemple, ils ne peuvent pas être armé, sauf à quelques rares exceptions…
Ils sont principalement là pour apporter un soutien aux 30 000 policiers et gendarmes français déjà mobilisés lors des JO. Ainsi, 300 d’entre eux participeront notamment à l’inspection des bateaux sur la Seine, le long du parcours de la cérémonie d’ouverture…
Très encadrés, ils sont tous contraints d’être en binôme avec un policier ou un gendarme français, et n’ont aucune prérogative judiciaire sur le sol français.
Une présence rassurante
L’objectif de ce soutien est aussi d’apporter une présence rassurante, a indiqué le ministère de l’Intérieur, et de renforcer certaines équipes, comme les brigades cynophiles, notamment pour la recherche d’explosifs. On retrouve également des experts de la lutte anti-drones, des démineurs ou encore des gardes-frontières…
Ce type d’entraide est habituel. Ca avait déjà été le cas en 2016, lors de l’Euro de football et en septembre 2023 pour la coupe du monde de rugby.
Assister à des épreuves gratuitement
Pas besoin de rester devant la télé. Il est possible d’assister à des épreuves sans payer de billet.
En effet, certaines d’entre elles vont se dérouler dans l’espace public et donc totalement gratuites... à l’instar du passage de la flamme olympique.
Quelles épreuves ?
Il y aura par exemple le marathon, les samedi 10 et dimanche 11 aout.
De l'Hôtel de Ville de Paris aux Invalides en passant par le Château de Versailles, il suffit de se positionner le long du parcours pour voir les coureurs. Des places ont été vendues pour être dans la zone d’arrivée, mais sinon c’est zéro euro !
De même pour le triathlon, les 30, 31 juillet et le 5 aout.
Oubliez l’arrivée et le départ pont Alexandre III, mais partout ailleurs sur le tracé, il sera possible de voir la course, notamment sur les Champs-Élysées.
On peut aussi citer la nage en eaux libres dans la Seine, le cyclisme sur route, la marche, mais aussi la voile à Marseille et le surf à Tahiti... tous visibles depuis des espaces accessibles gratuitement (sans compter le billet d’avion pour ce dernier, évidemment).
Une équipe composée de réfugiés
Créée à l’occasion des Jeux de Rio 2016, l’équipe des réfugiés olympiques est composée de 36 athlètes qui viennent de 11 pays, comme l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo, l’Éthiopie ou encore Cuba.
Et chacun de ses membres a des histoires assez folles à raconter. Comme cette nageuse syrienne qui a tiré un bateau plein à craquer en pleine mer pendant trois heures pour rejoindre la Grèce.
Pour intégrer l’équipe, plusieurs critères doivent être respectés : être sportif de haut niveau, bien sûr, et avoir un statut de réfugié validé par l’Agence des Nations Unies.
Sous quelle bannière ?
Sans couleurs officielles, l’équipe des réfugiés avaient défilé sous la bannière et l’hymne olympiques lors des précédentes éditions, mais cette année, pour la première fois de son histoire, elle va aura son propre emblème : un cercle de flèches qui symbolise une expérience commune.
On souhaite évidemment à ces 36 athlètes de remporter une médaille… une prouesse qui n’est encore jamais arrivée dans l’histoire des Jeux.