Déménagement : Les Français toujours attirés par Bordeaux

C'est l'Officiel du déménagement qui vient de renouveler son baromètre annuel. En 2023, les villes ciblées pour un déménagement ne sont plus du tout les mêmes qu'en 2022, puisque les Français misent désormais sur le Sud! Si la Bretagne avait la côte l'année dernière, aujourd'hui ce sont les villes du sud qui caracolent en tête du classement. 

En tête : Biarritz et Aix en Provence sont les deux villes ou les français veulent le plus déménager, avec toute deux 8% des sondés rêvant de poser bagages la-bas. Juste derrière, c'est La Rochelle, avec 7% de Francais qui souhaite y déménager.

Et enfin, Bordeaux et Annecy, à égalité, qui sont à 5% de votes. 

Plus d'un Francais sur quatre compte déménager en 2023, soit 26% des sondés, qui changer de domicile avant la fin de l'année. C'est 2% de plus que l'année dernière. 

L'inflation divise les comportements en matière de déménagement

D'un coté, la hausse des prix de l'immobilier fait peur, mais d'un autre coté, les francais voient dans le déménagement l'occasion de se proteger de l'inflation. 

Aujourd'hui, les Français font face à une hausse significative du coût de la vie qui fait chuter leur pouvoir d'achat qui régit leur consommation et contraint leur désir de déménagement. "68% d'entre eux jugent que cette dernière a en effet complexifié les projets d'installation dans ces villes« idéales» de taille moyenne".

L'inflation joue un rôle également, puisque 57% des francais considèrent que déménager est une bonne réponse à l'inflation, et 40% se disent prêts à déménager cette année dans une zone moins couteuse, à cause de l'inflation. Elle incite deux tiers des Français à penser que ce n'est pas la bonne période pour déménager et 42% des Français préfèrent attendre une baisse des prix de l'immobilier avant d'envisager de déménager.

La retraite : un facteur de choix pour l'immobilier 

L'option de quitter les grandes villes, ou de s'en éloigner, peut devenir une solution, dans une démarche de "mieux-vivre" : 57% des interrogés déclarent en effet que vivre « en ville » les rend anxieux.

Devenues plus difficilement accessibles du fait de la crise sanitaire et économique, les villes moyennes perdent de leur attractivité et ce sont désormais les villes de campagnes qui apparaissent comme une solution pour échapper à l'inflation. 40% des interrogés envisagent de déménager dans une zone moins coûteuse à cause de l'inflation.