30.000 euros offerts aux couples qui décident de faire trois enfants

Publié : 30 juillet 2019 à 16h15 par A.L.

Crédit : Pixabay

Une aide de 30.000 euros offerte dès le troisième enfant ? Cela existe bel et bien en Europe !

Et si avoir plus de deux enfants permettait de gagner de l'argent ? C'est en tout cas la solution mise en place par le gouvenement hongrois dans le cadre de son plan de redressement démographique créé pour favoriser la natalité. En effet, le pays a dévoilé une aide de 30.000 euros pour aider les couples donc le fonctionnement est assimilé à celui d'un prêt. Comment ça marche ? Dès le premier enfant, le couple est dispensé des intérêts et les remboursements sont suspendus pendant trois ans. Une deuxième pause de trois ans est accordée dès le deuxième enfant. Enfin, à partir du troisième enfant, les bénéficiaires n'ont plus besoin de rembourser un centime des 30.000 euros accordés au départ. 



2.400 familles en ont déjà bénéficié



Si près de 2.400 familles hongroises ont pu bénéficier de ce nouveau dispositif pour la protection de la famille, annoncé en grand pompes en février par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, quelques conditions existent tout de même. En effet, le premier bébé du couple doit naître dans les cinq ans après l'obtention de l'aide. En revanche, s'ils ne parviennent pas à concevoir dans les cinq ans ou s'ils se séparent, le couple doit rembourser tout ce qu'il a emprunté en seulement quatre mois, à moins qu'ils ne disposent d’un certificat médical qui justifie l’absence d’enfants dans leur couple. D'autre part, les deux parents doivent être mariés et résidents en Hongrie. La mère doit également être âgée entre 18 et 40 ans et l'enfant doit être issue d'une première union, pour au moins l'un des deux parents. 



Le but de ce plan d'action quelque peut étonnant ? Assurer une main d’oeuvre en Hongrie en encouragent la natalité afin d’éviter d’avoir recours aux migrants. "Les femmes ayant donné naissance et élevé au moins quatre enfants seront exonérées à vie du paiement de l'impôt sur le revenu", a déjà déclaré le gouvernement.