Bruges : une nounou jugée en appel après la mort d’un bébé
Publié : 25 octobre 2017 à 10h04 par Diane Charbonnel
Une nounou comparaissait mardi devant la cour d'appel de Bordeaux pour homicide involontaire. Les faits remontent à 2011.
Que s’est-il vraiment passé le 18 novembre 2011 ? Cette nounou n’arrive toujours pas à l’expliquer. Elle avait, ce matin-là, la garde d’un petit garçon et d'une fillette de 18 mois à son domicile, à Bruges. Mais la matinée a très vite pris une tournure dramatique. Vers 10h, l’assistante maternelle a appelé les secours qui, une fois sur les lieux, ont découvert la petite fille allongée sur un tapis de sol. La fillette de 18 mois était décédée par asphyxie. Elle ne portait pas de traces de violences.
La nounou a d’abord expliqué avoir amené les enfants au parc. Le petit garçon serait tombé et elle aurait perdu de vue la fillette le temps de le consoler. Quelques minutes plus tard, elle aurait retrouvé la fillette suspendue par son écharpe à un buisson. Elle aurait couru jusque chez elle en portant la petite pour prévenir les secours.
Une autre version des faits
L’affaire a d’abord été classée sans suite mais le dossier a finalement été rouvert après une plainte des parents. Mise en examen, la nounou, aujourd’hui âgée d’une quarantaine d’années, a finalement expliqué qu’elle n’avait jamais quitté son domicile sans donner plus de détails. Elle assure encore aujourd’hui ne pas se souvenir de ce qu’il s’est passé.
Connue pour être accro à un jeu vidéo en réseau, elle aurait pu laisser les deux enfants sans surveillance. C’est en tout cas ce qu’avait conclu le tribunal correctionnel de Bordeaux en février dernier. Il avait condamné la nounou à un an de prison ferme et à l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs. La quadragénaire avait fait appel du jugement.
Quelques mois après son procès, elle a comparu mardi devant la cour d’appel de Bordeaux. Selon nos confrères de Sud Ouest, elle contesterait les faits sans pour autant donner plus d’explications. La décision du tribunal a été mise en délibéré.