Dordogne : un employé licencié pour avoir mangé une banane dans la réserve
Publié : 31 octobre 2017 à 11h01 par Diane Charbonnel
Crédit : Pixabay
Un salarié du magasin Leclerc de Trélissac en Dordogne avait été licencié fin 2016 pour avoir mangé une banane dans la réserve de l'hypermarché. L'affaire était jugée lundi par les prud'hommes.
Il avait été licencié pour faute grave en décembre 2016. Cet ancien salarié du magasin Leclerc de Trélissac en Dordogne a décidé de porter l’affaire devant les Prud’hommes. Et pour cause, il n’imaginait pas que la sanction pouvait être aussi sévère. Le jeune homme, qui s’est aujourd’hui engagé dans l’armée de terre, avait été surpris en train de manger une banane dans la réserve du magasin. Un fruit qui, selon la direction du magasin, aurait été volé. L’employeur reprochait aussi à l’ancien salarié d’avoir mangé dans la réserve, ce qui est interdit par le règlement intérieur.
L’affaire a été évoquée lundi devant le tribunal des Prud’hommes de Périgueux. L’ancien employé a pu expliquer qu’il s’était retrouvé au chômage du jour au lendemain sans vraiment comprendre ce qu’il était en train de se passer. Il n’avait jamais reçu de sanction de la part de la direction avant cet événement. Le jeune homme a également nié avoir volé la banane assurant que le fruit lui appartenait. Concernant le fait d’avoir mangé dans la réserve, l’ancien salarié a expliqué qu’il se sentait à ce moment en hypoglycémie.
La direction du magasin est restée intransigeante, estimant que l’employé avait enfreint le règlement intérieur qui était affiché dans les locaux. Les Prud’hommes devraient rendre leur décision le 11 décembre prochain.
Un space cake en salle de pause
En juillet dernier, une autre affaire de licenciement avait beaucoup fait parler en Gironde. Celle d’un employé d’un magasin de bricolage de Biganos qui avait déposé en salle de pause un space cake, un gâteau truffé de cannabis, sans rien dire à personne. La blague avait mal tourné puisque trois de ses collègues avaient fait un malaise.
L’homme avait non seulement été licencié mais s’était aussi retrouvé devant le tribunal de Bordeaux. Bien qu’il ait présenté ses excuses, l’ancien employé avait été condamné à verser 500 euros à chacune de ses victimes pour leur préjudice moral.