Vogue Challenge : le nouveau défi qui célèbre la diversité (Photos)

Publié : 13 juin 2020 à 18h45 par Aurélie AMCN

La nouvelle cover-girl de Vogue, c'est vous !

Crédit : Twitter

Avec le « Vogue Challenge », les internautes dénoncent le manque de diversité dans la presse mode et interpellent Anna Winter, la rédactrice en chef du magazine Vogue. Photos.

Cette semaine, les réseaux sociaux ont été envahis par une multitude de couvertures du magazine Vogue. Il s’agit en réalité d’un tout nouveau défi intitulé le « #VogueChallenge ». D’abord apparu sur TikTok, avant de migrer sur Instagram et Twitter, ce nouveau défi imaginé par les internautes consiste à créer sa propre (fausse) couverture.


Le principe est simple : prendre une photo de soi avec une belle mise en scène et y ajouter le logo du célèbre magazine de mode. Pas besoin d’être un expert en montage-photo, une application comme Photoshop ou PicsArt suffit ! Certaines réalisations sont d’ailleurs à couper le souffle et sont même littéralement devenues virales tant elles sont réussies (images ci-dessous).


LES INTERNAUTES INTERPELLENT ANNA WINTOUR


Mais derrière le #VogueChallenge, il y a un vrai message : les internautes souhaitent avant tout dénoncer le manque de diversité chez Vogue, et plus largement dans la presse mode, et ainsi célébrer toutes les beautés. Face au buzz suscité par le #VogueChallenge (plus de 100 millions de vues), Anna Wintour, la papesse de la mode et la rédactrice en chef des contenus Vogue à l’international, a répondu à l’appel des internautes dans une note relayée par le site Page Six : « Je tiens à exprimer mon empathie envers ce que tant d’entre vous traversent, tristesse, douleur et colère aussi. Je tiens à le dire tout particulièrement aux personnes noires de notre équipe (…). Il est grand temps de le reconnaître et de faire changer les choses ».


Elle a également reconnu certaines « erreurs » dans les éditions de son magazine, comme la publication « d’images ou d’histoires blessantes ou intolérantes ». « J’en assume l’entière responsabilité », a-t-elle écrit avant de poursuivre : « Je suis fière du contenu que nous avons publié sur notre site ces derniers jours, mais je sais qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est un moment historique et déchirant pour notre pays, mais cela est aussi un moment d’écoute, de réflexion et d’humilité pour ceux d’entre nous qui occupent des postes de privilège et d’autorité ».