Bordeaux : agression d'une grand-mère et sa petite-fille, ce que l'on sait

Le parquet de Bordeaux a communiqué après la violente agression lundi, en fin d'après-midi à Bordeaux, d'une grand-mère et sa petite-fille.

Il était 17h30 lorsque des policiers ont été alertés par un témoin de cette agression qui venait de se produire Cours de la Martinique. 

La femme âgée de 73 ans a expliqué aux forces de l'ordre avoir été violemment agressée par un homme qui aurait tenté d'enlever sa petite-fille âgée de 7 ans. La grand-mère et la fillette se trouvaient devant chez elles.  Les aboiements du chien du foyer auraient fait fuir le mis en cause selon la procureure de la République de Bordeaux. 

Un voisin, témoin de la scène, a pu fournir un signalement de l'agresseur. La scène a également été filmée grâce à un visiophone. Sur la vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, l'homme tente d'abord de s'introduire dans le domicile des deux victimes avant de les jeter violemment dehors, sur le trottoir.

Il a rapidement pris la fuite après les faits à bord d'un véhicule Renault Clio noir. Les effectifs de la BAC ont pu interpeller le suspect vers 18h30.

Toujours selon le parquet, l'homme, âgé de 29 ans, était très agité et resistant lors de son interpellation. Il a finalement pu être maîtrisé puis immédiatement conduit au commissariat central.

Il a été placé en garde à vue à 18H40 des chefs de violation de domicile, tentative d'enlèvement et de séquestration, violences sur personne vulnérable et mineure de 15 ans.

L'homme nie les faits. Placé sous tutelle, il a expliqué aux enquêteurs être suivi au plan psychiatrique et être en rupture de traitement. Connu des services de police et de la justice, son casier judiciaire indique 15 condamnations, principalement en lien avec du contentieux routier et les stupéfiants. 

Les victimes blessées et choquées 

La procureure de la République de Bordeaux indique que les victimes souffrent de contusions et d'abrasions. Un premier certificat médical a évalué l'ITT de la femme de 73 ans à 4 jours.

La grand-mère et sa petite-fille doivent être examinées de nouveau, ce mardi, par un médecin légiste qui doit déterminer les conséquences psychologiques de cet acte.