Meurtre de Barsac : la reconnaissance de l’irresponsabilité pénale requise

Publié : 13 juin 2019 à 15h24 par Florence Jaillet

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Une femme de 37 ans comparaît depuis mardi devant les Assises de la Gironde pour le meurtre de sa fille en 2015.

La reconnaissance de l’irresponsabilité pénale pour trouble mental requise au procès du meurtre de Barsac. C’est ce qu’a demandé cet après-midi l’avocat général à la cour d’Assises de la Gironde.

Une femme de 37 ans comparaît depuis mardi pour le meurtre de sa fille Manon, alors âgée de 9 ans, en mars 2015 dans le Sud-Gironde. L'enfant avait reçu un coup de fusil à bout touchant.

La dernière expertise psychiatrique réalisée avait conclu à l’abolition du discernement de l’accusée au moment des faits. Quatre autre psychiatres avaient retenu, eux, l’altération de son discernement. Le procès avait déjà été renvoyé en 2018 car son état de santé jugé avait été jugé incompatible avec la tenue des débats à l'époque.

C’est maintenant au tour des avocats de la défense de plaider. Le procès doit durer jusqu'à vendredi. L'accusée encourt la réclusion criminelle à perpétuité.