Une campagne pour encourager le don de spermatozoïdes et d'ovocytes
Publié : 13 novembre 2017 à 15h47 par Klervi Le Cozic
Chaque année, près de 3 500 nouveaux couples qui souffrent d'infertilité s'inscrivent pour espérer bénéficier d'un don de gamètes.
Dans la région Nouvelle Aquitaine, 38 donneuses et 13 donneurs ont permis la naissance de 98 enfants. Mais aujourd’hui on manque de donneurs et les délais d’attente sont longs pour les couples qui voudraient avoir un enfant. Une grande campagne d’information est organisée jusqu’à la fin du mois de novembre…
Bettina Noiseau vit à Libourne, elle a fait un don d’ovocytes il y a quelques mois. Elle raconte comment elle a pris sa décision.
Pour Bettina, ce don était un choix personnel, mais qui été renforcé lorsqu’elle a appris que certains de ses proches étaient aussi concernés par le don de gamètes… mais en tant que receveurs, « l’une de mes amies avait besoin d’un don d’ovocytes, le mari de la seconde avait besoin d’aide également ». Sa démarche de don lui a permis d’accompagner et d’être accompagnée par ses amies, car chez les femmes les étapes à franchir pour donner ou recevoir sont assez similaires. « Les hormones sont les mêmes, que ce soit pour un don ou pour une PMA » explique Bettina. « Nous avions les mêmes symptômes, ça nous a permis de ne pas nous sentir seule dans ce moment-là. »
Aujourd’hui Bettina ne sait pas si son don a « marché » et permis à un couple d’avoir un bébé. En revanche, ses amies sont toutes les deux parvenues à avoir des enfants : « l’une a eu un petit garçon et songe refaire une fécondation in vitro, quant à la deuxième, après son accouchement elle a une petite fille en seconde couche, c’est formidable ! »
Ovocytes ou spermatozoïdes
Alan Gentil vit dans la métropole bordelaise. Il a choisi de faire un don de spermatozoïdes, car avec sa compagne ils suivent une procédure de PMA, la Procréation Médicalement Assistée… Alors pour lui c’était une évidence. « Puisque nous étions receveurs d’un côté, ça nous a paru assez logique de devenir donneur et rendre ce service à la communauté. Je me suis rendu compte qu’il fallait penser ce don comme la possibilité de donner à un couple l’espoir d’avoir un enfant, tout simplement ».
Deux sites internet permettent d’en savoir plus, l’un sur le don de spermatozoïdes, le deuxième sur le don d’ovocytes.