Réforme des retraites : des lycéens entre mobilisation et espoir d'un retournement de situation
15 mars 2023 à 17h12 par Élodie Quesnel
Près d'une centaine de lycéens ont bloqué le lycée Max Linder de Libourne ce 15 mars
Crédit : JOC Gironde
Pour cette 8eme journée de manifestation contre la réforme des retraites, une fois de plus les lycéens girondins étaient mobilisés. C'était le cas à Libourne.
Un piquet de grève toute la matinée de ce 15 mars devant le lycée Max Linder de Libourne. L'appel de la FIDL et de la JOC a été suivi par une centaine de lycéens. Dès 7h30, c'est devant les grilles de l'établissement libournais que les opposants à la réforme des retraites ont commencé à s'installer. C'est une centaine de personne avec le soutien de professeurs du lycée qui a participé au piquet de grève jusqu'en fin de matinée avant de rejoindre à 14h le défilé au départ du Quai Souchet.
La réforme des retraites et toutes les problématiques de précarité de la jeunesse
Pour Jonathan Salomon, président de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de Gironde, la JOC, la réforme des retraites est l'arbre qui cache la forêt de nombreuses revendications. "Cette réforme, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Et puis on concidère que le gouvernement profite de ce débat pour faire passer d'autres sujets qui nous concerne en examen. On a très peu parlé du rejet des députés des repas à un euros pour les étudiants dans les restaurants universitaires. Ça va être la même chose pour la réforme des bourses qui doit passer très bientôt dans l'hémicycle. Cette mobilisation, c'est aussi pour dénoncer les problématiques de précarité chez les jeunes."
Encore un espoir de voir le projet rejetté
S'ils ont battu le pavé encore ce mercredi contre la réforme des retraites, Jonathan comme beaucoup de ces camarades ont espoir qu'il y est un renversement de situation. "On espère que les députés ne voteront pas la réforme ce jeudi (le texte passait en Commission paritaire mixte ce mercredi). On espère que face à la contestation, ils écouteront le peuple. Si ce n'est pas le cas on continuera à se battre."
Réponse ce jeudi au sein de l'Assemblée Nationale et du Sénat.