Bordeaux : on embarque sur les nouveaux BATO par TBM

13h17 par Diane Charbonnel

BATO
Les nouveaux BATO remplacent les Bat3 depuis le 9 novembre.
Crédit : WIT FM

Les nouveaux BATO de TBM sont en service sur la Garonne depuis le 9 novembre. Reportage.

 

Et si vous preniez le BATO pour aller travailler. C'est le nouveau nom des navettes fluviales qu'on appelait depuis 2013 les Bat3. Ces petits bateaux qui se prennent comme un bus ou un tram dans la métropole bordelaise, et qui naviguent sur la Garonne, ont été rénovés et l'offre renforcée pour attirer encore plus d'usagers. Finie l'image du Bat3 emprunté par les familles pour une sortie du dimanche ou par les touristes. L'objectif du renforcement de l'offre est de permettre à tous les Métropolitains de franchir plus facilement la Garonne. 

 

Trois lignes au lieu d'une seule 

Depuis le 9 novembre, deux nouveaux BATO sont venus s'ajouter à la flotte des deux anciens Bat3 déjà en service. Quatre BATO assurent donc désormais les liaisons sur trois nouvelles lignes contre une auparavant : 

Ligne 1 entre Lormont Bas et Cité du Vin

Ligne 2 entre Stalingrad et les Hangars 

Ligne 3 entre La Benauge et Port de Bègles

plan Bato
Les lignes des nouveaux BATO.
Crédit : TBM

 

Objectif : 800 000 voyageurs par an 

Plus de lignes, plus de fréquences,  plus rapides, l’objectif de ces nouveaux BATO est de passer de 300 000 voyageurs tous les ans sur les Bat3 à 800 000 voyageurs par an.

Pour ce faire, ces nouveaux bateaux sont aussi plus confortables. Ils peuvent transporter jusqu’à 70 personnes, accueillir des voyageurs en fauteuil et jusqu’à 10 vélos. Des prises sont également placées sous les sièges pour recharger son ordinateur ou son téléphone portable.

Les nouveaux et anciens pontons qui permettent d’embarquer sont plus accessibles, avec une meilleure signalétique. Comme sur les arrêts de tram, les prochains passages sont indiqués en temps réel.

Pour voyager, la tarification est la même que dans un bus ou un tram. Un ticket TBM ou un abonnement suffit.

 

Un capitaine et un matelot à bord 

Pour naviguer ces BATO, Keolis fait appel à une société externe, Inter-Rives Bordeaux, qui se charge de recruter des capitaines et des matelos. Sur chaque bateau doivent toujours se trouver un capitaine et un matelot.

Une trentaine de capitaines et matelots travaillent aujourd’hui sur ces nouveaux BATO. Mais du personnel supplémentaire sera bientôt recruté puisque deux nouveaux BATO arriveront l’année prochaine pour desservir un nouveau ponton, comprenez un nouvel arrêt, au niveau du quartier Belvédère, rive droite, à Bordeaux. 

D’ici 2027,  le service devrait encore se développer avec de nouveaux pontons au niveau de l’Aréna, de la Méca ou encore de Bouliac.