Bordeaux : les salariés d'Enedis jugés pour des coupures de courant relaxés

9 janvier 2024 à 15h55 par Diane Charbonnel

Les deux militants avaient été jugés en novembre dernier à Bordeaux.

Crédit : Wit FM Élodie Quesnel

Deux salariés d'Enedis et militants de la CGT Énergie 33 avaient été jugés, en novembre dernier, par le tribunal de Bordeaux, soupçonnés d'avoir provoqué des coupures de courant pendant la mobilisation contre la réforme des retraites. Ils ont été relaxés ce mardi.

Le tribunal a estimé que la participation des deux militants de la CGT Énergie 33 dans ces coupures de courant n'avait pas pu être prouvée.


Deux salariés d'Enedis, jugés en novembre dernier à Bordeaux, ont été relaxés ce mardi. Ils étaient soupçonnés d'être à l'origine de coupures de courant volontaires pendant la mobilisation contre la réforme des retraites en mars dernier. 


Selon nos confrères de Sud Ouest, 22 000 foyers bordelais avaient été impactés par ces coupures, mais aussi l'hôpital Saint-André. 


Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis à leur encontre. 


Des dizaines de personnes pour soutenir les deux militants 


Les deux militants de la CGT Énergie avaient été placés en garde à vue à l'Hôtel de Police de Bordeaux le 24 mai. Après 48 heures de garde à vue, ils avaient été placés sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur jugement devant le tribunal. Un piquet de grève pour les soutenir avait été organisé devant l'Hôtel de Police tout au long de leur garde à vue. 


Des dizaines de personnes s'étaient également mobilisées pour soutenir les deux salariés d'Enedis sur le Parvis des droits de l'Homme, devant le tribunal, le jour de leur audience. Toutes dénonçaient l'atteinte au droit de grève. 


Le secrétaire national du Parti Communiste Français, Fabien Roussel, avait fait le déplacement. 


 

Les deux agents restent sous le coup d’une procédure disciplinaire au sein de leur entreprise Enedis. Aucune décision n'a pour l'instant été prise.