D-DAY : ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

6 juin 2024 à 20h50 par Alicia Méchin

Capture d'écran France 2
Emmanuel Macron interviewé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau
Crédit : Capture d'écran France 2

Emmanuel Macron s’est exprimé ce jeudi 6 juin, en marge des commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement. Il a accordé une interview à TF1 et France 2. Voilà ce qu’il faut retenir.

Critiqué par l’opposition pour sa prise de parole à 3 jours des élections européennes, le chef de l’Etat s’est défendu d’ « être dans son rôle ». « J'ai du mal à comprendre pourquoi parler du Débarquement, parler de ce qui se passe en Russie, parler de ce qui se joue avec ces élections européennes, c'est ne serait pas être dans mon rôle », a-t-il déclaré. 

 

Guerre en Ukraine

 

L’interview a débuté par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Emmanuel Macron a alors annoncé "une nouvelle coopération" avec l'Ukraine et la cession de plusieurs avions de combat, des Mirage 2005. Il a également proposé de former 4500 soldats ukrainiens, « et leur apporter des armes ce qui leur permettra de défendre leur sol ». « La paix ne se fera que si l’Ukraine peut résister », a-t-il ajouter. 

Le Président ukrainien Volodymyr Zelenksy doit rencontrer ce vendredi Emmanuel Macron. Ce dernier devrait annoncer des aides supplémentaires. 

Emmanuel Macron a par ailleurs confirmé qu'un "compatriote français" a été arrêté en Russie,  précisant qu’il travaille pour une ONG suisse. 

 

Gaza 

 

Un cessez-le-feu à Gaza ? « Il le faut », a déclaré Emmanuel Macron, espérant qu’il intervienne au plus vite. 

Le Chef de l’État a précisé qu’il n’avait pas de nouvelle des otages français détenus par le Hamas depuis le 7 octobre. 

Concernant la reconnaissance d’un État palestinien « On ne reconnait pas un Etat sur la base de l’indignation (…) L’heure viendra mais il faut le faire dans un processus (…) La France reconnaitra l’Etat de Palestine quand ce sera un élément complet de la paix et de l'équilibre de la région ». 

 

 

Élection européenne 

 

« J’appelle nos compatriotes, vraiment, à aller voter (…) Ne pas aller voter c’est laisser l’avenir de notre pays à d’autres ». Emmanuel Macron a appelé les Français à voter pour « ceux qui défendent l’Europe », alors que le Rassemblement national est donné grand favori dans les sondages. "Une Europe où l'extrême droite sera forte, s'il y a de nouveau une pandémie, c'est une Europe qui ne vous protègera pas".