Nouvelle Aquitaine : nouvelle campagne de vaccination HPV dès la rentrée

Lancé depuis 2006 en direction des filles, le vaccin contre les papillomavirus (ou HPV comme Human PapillomaVirus) a été introduit dans le calendrier vaccinal français pour les garçons en 2021. C'est un vaccin efficace qui protège contre les HPV, responsables de cancers, dans les 10 à 30 ans suivants.

Objectif de cette campagne de vaccination en milieu scolaire : améliorer la couverture !

Selon l'ARS, la couverture vaccinale peine à atteindre le niveau requis pour stopper la circulation des virus HPV. Pourtant, son efficacité est très élevée, avec plus de 400 millions de doses distribuées dans le monde. Et les campagnes lancées par les autres pays ont permis de couvrir plus de 80 % de la population, comme en Angleterre, en Espagne ou au Canada. 

Un vaccin en deux dose et non-obligatoire :

Garçon, Filles, collèges public, collèges privés, tous les élèves de 5eme de Nouvelle-Aquitaine pourront se faire vacciner. 

La campagne sera divisée en deux : les premières dose seront distribués entre octobre et décembre prochain. Et les deuxièmes doses entre avril et juin 2024.

Cette vaccination est recommandée, mais elle n'est pas obligatoire et gratuite.

L'ARS assure que "Toutes les autorisations parentales et les antécédents vaccinaux seront réceptionnés de façon dématérialisée (sauf exception en cas de difficultés), dans un environnement sécurisé. 

Avant la vaccination, la région va devoir recruter des équipes mobiles de professionnels de santé. C'est eux qui se déplaceront sur place, dans les collèges de la région. Un appel à candidature a été lancé en direction des centres de vaccination.

Lancement d'une campagne pour recruter qui se déplaceront dans tous les établissements scolaires pour proposer gratuitement les deux doses de vaccins (appel à candidatures des centres de vaccinations). Vous avez d'ailleurs plus d'infos ici !

Un site Internet devrait être dédié à cette campagne pour permettre aux parents et aux enfants de se voir expliquer le risque des maladies associées au virus HPV et l’intérêt de se faire vacciner.