Accident de trottinette : la mairie de bordeaux donne sa version des faits
12 octobre 2023 à 10h52 par Jean-Baptiste Pierron
Une étudiante de 22 ans à décidé de porter plainte pour blessures involontaires et délit de fuite. Elle aurait été percuté par la voiture de Pierre Hurmic.
C'est une information Sud-Ouest, une étudiante de 22 ans percuté par la voiture de Pierre Hurmic a décidé de porter plainte.
Les faits remontent au jeudi 5 octobre. En école de Kinésithérapeute, cette étudiante rentre chez elle en trottinette. Près du Jardin Public elle traverse le cours de Verdun, alors que son feu est vert, et c'est à ce moment là que se produit le choc avec une voiture. Le chauffeur baisse la vitre s'excuse et explique être pressé. Touchée au cou la jeune fille est blessée, choquée et des passants lui disent avoir reconnu à l'arrière du véhicule le maire de Bordeaux Pierre Hurmic. Après un passage au commissariat, où on lui refuse son dépôt de plainte, elle va alors aux urgences où un médecin lui prescrit 10 jours d'ITT.
Sud-Ouest raconte, après plusieurs aller-retour dans des commissariats, elle décide finalement de pousser la porte de la Procureur de Bordeaux pour porter plainte pour blessures involontaires et délit de fuite. "J’ai eu un accident, personne ne descend, je suis blessée. Dans cette histoire, rien n’est normal !" affirme-t'elle.
La mairie et Pierre Hurmic ont répondu dans un communiqué. Selon eux, le chauffeur aurait proposé de s'arrêter pour venir en aide à la jeune fille et dresser un constat à l'amiable. Mais elle aurait refusé. Le véhicule de la mairie a repris la route. Le maire jusqu'à l'accrochage et l'arrêt brusque du véhicule était occupé à lire des documents de travail.
Le lendemain, vendredi 6 octobre, le chauffeur a été contacté par la police nationale pour lui indiquer qu'une main courante avait été déposée. Il lui a été communiqué les coordonnées de la jeune femme. Le chauffeur a donc contacté cette dernière pour l'inviter à venir dresser le constat à l'amiable qu'elle avait décliné la veille. Mais elle a demandé à être recontacté plus tard n'étant pas disponible à ce moment là. Elle n'aurait finalement jamais répondu aux appels suivants.
A la lecture de l'article de Sud-Ouest, Pierre Hurmic souhaite exprimer toute son empathie et sa disponibilité et déplore qu'un échange n'est pas pu avoir lieu sur place immédiatement. Mais le maire de Bordeaux tient à rappeler que la situation doit être traitée dans le respect strict du droit, quelque-soit la personne transportée. Il a rappelé cette consigne élémentaire aux services qui révèlent de son autorité.